3 semaines au pays des Kiwis !

Les kiwis
Justement parlons-en, nous n’en avons vu aucun en 3 semaines. Au point qu’on s’est demandé s’ils existaient vraiment ou si c’était une légende… Bon en vrai ils sont en voie de disparition et ils ne sortent que la nuit, donc cela explique qu’on puisse si rarement en observer. Pour la peine on s’est rattrapés avec les lions de mer.

Sur les routes
Nous avons parcouru plus de 4 000 km en 18 jours, c’était sport ! Afin de découvrir le maximum d’endroits, nous avons bougé tous les jours et c’était pas mal fatiguant. Sans compter que les routes en NZ ce n’est pas trop ça… Entre le tremblement de terre de l’an dernier qui a détruit certains axes, les éboulements de pierre et les inondations… À certains moments on s’est retrouvés bloqués pendant 2h sur une route à attendre que les pierres soient dégagées. L’itinéraire bis par une autre route nous rallongeait de 4h, ça ne valait pas trop le coup.
En contre-partie, le pays possède les plus belles routes que nous ayons jamais traversées ! Ici on voyage et on admire les paysages avant même d’avoir atteint sa destination.

La météo
Elle est très capricieuse et nous a contraint à revoir pas mal nos plans de départ. On a vraiment voyagé au jour le jour pendant tout notre séjour.Les paysages
Ils sont d’une beauté incroyable, chaque jour on change de décors et on s’étonne devant tant de trésors de la nature. Malgré le tourisme, la Nouvelle-Zélande est restée assez sauvage : à aucun moment des immeubles ou des hôtels ne viennent dévisager le paysage, on ne trouve pas de papiers par terre et on respire très bien partout. Les réserves naturelles sont super bien protégées et les gens très respectueux. Le recyclage est également une institution, il existe une poubelle pour tout : le verre marron, le verre vert, le carton solide, le carton mou, les déchets organiques… Un modèle à suivre ! 

La publicité
Elle n’existe pas en dehors des grandes villes. Aucun panneau publicitaire sur les routes pour venir gâcher le paysage, ça fait à fait bizarre au départ (surtout en tant que publicitaires) et en même temps beaucoup de bien de sortir un peu de tout ça.

La confiance
Tout marche sur la confiance ici, quand tu vas au camping, quand tu te gares sur un parking, quand tu achètes des fruits sur la route… Une « honesty box » permet de glisser son argent et personne ne vient vérifier qu’on a bien payé. On a aimé !

Le puritanisme
Le côté puritain/bien sous tous rapports de la culture néo-zélandaise est parfois un peu énervant, il y a des milliards de règles de conduite à respecter et on ne rigole pas du tout avec l’ordre. Ça commence dès l’aéroport où l’on te félicite d’avoir déclaré que tu avais des fruits sur toi (avant de te les arracher et les mettre à la poubelle) car sinon tu aurais été puni d’une petite amende de 200 dollars. On s’est sentis un peu prisonniers de ces règles et de la bienséance à certains moments. Nous avons appris une anecdote assez comique : jusque dans les années 50, il était interdit aux éleveurs de laisser leurs animaux s’accoupler à la vue de tous dans les champs sous peine de contraventions. C’est assez éloquent sur l’état d’esprit des habitants.
On reste néanmoins sur une très bonne note, ici tout le monde sourit et est gentil. À chaque passage en caisse on nous a demandé comment s’était passée notre journée, d’où on venait, les endroits que l’on avait visités en Nouvelle-Zélande… On sent que ça vient du cœur et que ce n’est pas une discussion forcée.

Internet
C’est une bataille. Au camping quand il y a du wifi :
1/ ça marche rarement
2/ tu as droit à 250 mega que tu te partages à 2 sur une période de 24h. Autant dire que ça crée certaines tensions dans un couple… Cela explique aussi pourquoi on poste tous ces articles avec autant de retard.Les supermarchés
Après 4 mois de petits boui-boui dans la rue, nous avons retrouvé de grands supermarchés avec pléthore de choix. Le premier jour on s’est cru à DisneyLand, on a passé plus d’une heure à contempler les rayons et les produits. On s’est complètement lâchés sur le rayon petit dej et les produits bio.

L’alcool
Pour la première fois depuis bien longtemps on a dû montrer notre carte d’identité pour acheter un pack de bières. Et alors quand on est 2 à passer à la caisse, c’est le même tarif pour tout le monde ! Une personne majeure n’a pas le droit d’acheter de l’alcool en compagnie d’un mineur… Ca va un peu loin quand même, mais ça nous a fait plaisir de retrouver nos 18 ans.

Les toilettes
Jamais nous n’avons vu de pays mieux équipé en la matière. Il faut dire qu’on arrive d’Amérique du Sud… Dans chaque ville, village, aire de repos il y a des toilettes super propres et avec du papier. Et oui, tu as beau te trouver à des centaines de kilomètres d’une ville, un type vient remettre du papier régulièrement.

La vie en van
On a beaucoup aimé cette nouvelle liberté de pouvoir voyager à notre rythme, changer de destination jusqu’à la dernière minute, s’endormir au milieu des montagnes, au pied d’un lac ou au bord de la mer… On a moins aimé quand il pleuvait mais c’est vite oublié quand on admire un ciel étoilé avant de se coucher ou qu’on se réveille avec le chant des oiseaux.Les endroits pour lesquels on va revenir :
Abel Tasman
Le trek de Milford Track.
La ville de Dunedin et ses influences écossaise.
La région des Caitlins tout au sud de l’île du sud.
Auckland et Wellington, on est passés totalement à côté à cause de la pluie.
À vrai dire, on pourrait retourner dans tous les endroits que nous avons visités, ce pays est tellement beau qu’on ne s’en lasserait pas…