Après un looooong trajet de bus (8h pour faire 250 km), nous arrivons dans la petite ville de Pokhara.
Pokhara est logée au milieu des montagnes de l’Annapurna et au bord du lac Fewa. Notre raison d’être ici, c’est le trek de Poon Hill : un trek de 5 jours qui peut s’effectuer en autonomie et permet d’avoir accès à de magnifiques vues sur la chaîne de l’Annapurna.
Ca c’était le plan. Mais le destin en a décidé autrement pour nous…
Alors que nous étions prêts à partir, Fabien tombe malade et est cloué au lit. Il ne peut rien avaler pendant plus de 24h. On attend que ça passe, on avait prévu un jour de marge et on se dit que si ça va mieux le lendemain on pourra toujours décaler notre départ. Mais le lendemain, alors que nous sommes prêts à partir, c’est à mon tour de me sentir mal. Le responsable de notre hôtel, voyant nos mines, nous déconseille fortement de partir et stoppe notre dernier élan de volonté. C’est avec beaucoup de regrets que l’on se voit obligés de tout annuler.
Un conseil : ne mangez jamais les plats cuisinés dans les restaurants en bord de route, même en mangeant végétarien et uniquement des aliments cuits nous avons touché le fond pendant 3 jours. D’ailleurs nous n’avons pas été les seules victimes car d’autres voyageurs croisés plus tard nous ont raconté la même chose.
Bref, du coup on a eu pas mal de temps pour profiter de Pokhara et se reposer.
Promenades dans Lakeside
C’est le quartier touristique qui borde le lac, là où se trouvent tous les restaurants et bars, les magasins de matériel de trek et les principales attractions de la ville. Au final, il y a beaucoup de touristes népalais (davantage que d’occidentaux) donc on ne se retrouve pas non plus à Gringoland comme on dit en Amérique du Sud. Nous avons aimé profiter des cafés avec vue sur le lac et boire des jus de fruits en terrasse.Pagode de la Paix et balade sur le lac Fewa
Une fois remis sur pieds, nous nous sommes lancés dans la randonnée permettant d’accéder à la pagode de la Paix, celle-ci est située en haut de la montagne de l’autre côté du lac et domine la ville de Pokhara. Rien de bien difficile. Nous’arrivons là-haut en moins de 2h. Sur le chemin nous rencontrons des petits népalais qui, après avoir sympathisé avec nous, tentent de nous soutirer quelques roupies pour nous montrer le chemin, apparemment c’est très compliqué parce que ce n’est pas balisé. Au Népal on apprend à faire du business au berceau 😉 On les remercie gentiment, on a un GPS donc on devrait s’en sortir.Une fois là-haut il faut encore gravir quelques marches pour arriver au pied de la pagode. C’est un endroit très calme et très serein. Nous retirons nos chaussures et faisons le tour afin d’admirer les différents bouddhas qui sont sculptés.
Certains visiteurs prient, d’autres prennent des selfies. La pagode a été construite par un japonais qui a voulu diffuser un message de paix après les atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale. Il en a fait construire près de 200 partout dans le monde.
Le ciel est très brumeux, on a l’impression qu’un nuage de pollution recouvre l’ensemble du paysage. Nous sommes un peu déçus car par temps clair, on peut avoir une belle vue sur la chaîne de l’Annapurna d’ici. En discutant avec les locaux on apprend que c’est la saison qui veut ça et qu’il faut venir entre septembre et novembre pour avoir les meilleures conditions possibles. C’est noté pour notre prochain voyage…
On se pose sur la terrasse d’un café suspendu et on passe quelques heures ici avant de redescendre. Nous sommes venus par la route et décidons cette fois de prendre un bateau pour rejoindre Pokhara qui se trouve de l’autre côté de la rive. Un jeune nous fait signe de monter à bord de sa barque et on se laisse glisser sur l’eau… Nous croisons de nombreuses autres barques mais tout est silencieux, on dirait que le temps s’arrête un peu sur l’eau. Nous regagnons le rivage et admirons le balais des autres embarcations sur l’eau.Détente avec un massage ayurvédique
Pour notre dernier jour, on s’offre un massage ayurvédique au sein d’un centre proposant des retraites de yoga. Il y a des salons de massage partout ici car c’est le point de départ et de retour de la majorité des trekkers. Nous, on a loupé le trek mais on s’autorise quand même ce moment de détente. Nous ressortons au bout d’une heure, détendus et en même temps courbaturés par tant de manipulations. Il faut avoir les nerfs accrochés car parfois ce n’est pas un moment de plaisir !
Nous décidons de rentrer à Katmandou pour y passer une dernière journée avant de prendre notre vol pour la Birmanie. Même si nous avons été malades la plupart du temps, nous avons aimé notre séjour à Pokhara. Le rythme y est plus calme qu’à Katmandou et on y respire bien mieux.