Laguna 69, l’émerveillement !

Réveil à 4h30 pour un départ à 5h20. Sympa les vacances… ok, on arrête de se plaindre !

Comme la veille pour le glacier Pastoruri, nous avons 3h de route avant d’arriver à notre point de départ. Cette fois, nous allons marcher, il y a 3h de trek avant de pouvoir admirer la Laguna 69.

En chemin nous faisons un petit stop à la Laguna Llanganuco, une lagune immense et magnifique. Quel avant goût !

Laguna Llanganuco

9h : c’est parti. La première partie du chemin se passe dans une vallée, nous sommes entourés par les montagnes, dont certaines sont enneigées. Les couleurs sont sublimes, il y a des nuances de vert, de sable, de rouge, de cuivre, de bleu… Nous sommes déjà conquis ! En plus nous avons beaucoup de chance car il fait très beau. La couleur de la Laguna est liée à la position du soleil, nous espérons donc que cela va durer jusqu’à notre arrivée. Nous commençons à comprendre la montagne, ici en 30 minutes le temps peut complètement changer.

Traversée de la première vallée

Au bout de 30 minutes de plat, on commence à monter. Forcément cela devait arriver… Une heure d’escalade nous attend, c’est fatiguant et on manque de souffle mais la beauté du paysage est tellement grandiose qu’on en oublie la difficulté. Au fur et à mesure que l’on avance, on découvre de nouveaux pics, de nouvelles cascades… Fabien m’a dépassée depuis longtemps, pour cette fois ce sera à chacun son rythme.

Vue sur les sommets enneigés

Au bout d’une heure on souffle un peu ! Nous arrivons au niveau d’une 2ème vallée, on profite du plat (pas pendant très longtemps), on croise beaucoup de vaches et aussi une petite lagune mais dont l’eau est grise.

La 2ème vallée
La petite laguna grise
Il reste encore pas mal de chemin…

Devant nous la montagne se redresse et on devine que les 30 dernières minutes ne vont pas nous faire de cadeau. La fatigue commence à s’accumuler et la dernière partie du parcours n’est pas la plus simple. On peut sentir notre pression artérielle derrière la tête. On s’arrête 30 secondes pour faire redescendre notre pouls. Heureusement, arrivés au somment on voit apparaître une petite tâche turquoise au loin. Le paysage est d’une beauté à couper le souffle… La couleur de la lagune est envoûtante, nous sommes entourés d’immenses montages enneigées. On sait pourquoi on a fait tout ce chemin ! Fabien est arrivé en 2h (au lieu de 3h) et moi en 2h25. Pas mal pour un premier trek, nous sommes assez fiers 😉

La récompense !

Selfie raté devant la Laguna 😉

On prend quand même le temps de manger un sandwich avant de redescendre afin de reprendre des forces et d’admirer le paysage. Un chinois de notre groupe est pris de frénésie de selfies (désolés pour le cliché), cela nous fait beaucoup rire.

En revenant sur nos pas, le chemin est tout aussi beau car on a vue sur l’autre partie du paysage, celle à laquelle on tournait le dos à l’aller, et parce que les couleurs ont changé avec le soleil. On se rend aussi compte de tout ce qu’on a monté (600m de dénivelé au total), c’est finalement passé bien plus vite que ce que l’on s’imaginait.

Au bout de 5h de marche, l’altitude nous rattrape, il faut dire que Fabien a tenté un sprint sur la fin, une minute de course qu’il regrettera amèrement. Ça tambourine dans sa tête, il est HS pendant 15 minutes. Une grosse migraine nous accompagnera jusqu’à la fin de la journée (nous et la plupart des personnes du groupe), mais aucuns regrets, il s’agit d’une des plus belles randonnées que nous ayons faites !

Sur le chemin du retour, nous assistons à un grand moment de conduite péruvienne. La route n’est pas assez large et un camion arrive en contre sens. Le bus devant nous avance pour tenter de passer, mais le camion d’en face, celui qui monte, ne semble pas décidé à se ranger à flanc de montagne. Après des minutes de discussions, le bus qui nous précède fait descendre ses passagers par sécurité… Il a décidé de nous laisser passer puisque nous sommes plus petit. Il recule alors que nous sommes rangés à présent du côté du précipice. Le chauffeur ne doit pas être réveillé car il pousse carrément le nôtre sur un mètre et nous fait tanguer. Le ravin est à quelques centimètre de nous, tout va bien… Au final on dépasse le bus et le camion. Il aura fallu tout de même plus de 30 minutes de j’avance et je recule. À l’heure qu’il est, nous ne savons pas si le gros bus et le camion ont réussi à se croiser…

 

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