Chapada Diamantina : réserve naturelle de Bahia

Après notre séjour à Salvador nous avons pris la direction de Chapada Diamantina, une réserve naturelle de l’état de Bahia qui se trouve à 7h de bus. Son nom vient du fait que cette zone regorgeait de diamants auparavant. Depuis elle est protégée et il est interdit d’exploiter le terrain – dommage, on se serait bien refait une petite santé financière ici…

Nous arrivons dans le village de Lençois (qui se prononce Lençoïsse) dont partent la plupart des randonnées. Il y a 2 possibilités pour explorer la réserve, des randonnées à la journée ou des treks de plusieurs jours. Nous aimons marcher et nous avions peur de passer la plupart de notre temps dans le bus en prenant l’option une journée. Nous avons donc opté pour la 2ème solution et partons faire un trek de 3 jours. Niveau organisation, on s’y est pris à la dernière minute (la veille de partir) en contactant un français vivant sur place par mail. Nous avions lu de bons commentaires sur lui sur les blogs de voyage. Sauf qu’il n’est pas sur place et que les groupes sont déjà organisés. L’un part avant que l’on arrive sur place et l’autre 3 jours plus tard… Impossible pour nous de changer notre planning car nous avons un avion pour Rio le 31 octobre. Au dernier moment, il nous trouve une guide disponible et nous propose de partir avec elle, juste tous les 2. Le coût est plus élevé, ce n’est pas tellement dans notre budget, mais nous ne voulons pas passer à côté de cette magnifique région. On décide donc de dire oui, on se privera plus tard pour rattraper nos excès…

La veille du départ du trek, notre guide nous rejoint dans notre auberge pour un rapide briefing. Elle s’appelle Araceli (nous l’appellerons par son surnom, Sally) et est originaire de la région de Bahia. Elle est aussi très jeune, 23 ans seulement. Sur le moment nous sommes un peu sceptiques car elle arrive avec 1h de retard et parle à peine anglais. Cela va être compliqué de communiquer pendant les prochains jours…

Nous partons dîner avant de nous coucher rapidement car le départ le lendemain est prévu à 4h40, presque une grasse mat’ pour nous en fait (non je rigole c’est toujours aussi horrible).

1er jour : départ de Guiné et arrivée dans la Vale do Pati
Nous prenons un premier bus direction Palmeiras, une autre petite ville de la région et montons ensuite dans un van qui nous conduit jusqu’à Guiné, le point de départ du trek. En fait d’un van, c’est plutôt une vieille bicoque sans amortisseurs qui tangue dans tous les sens. Ambiance auto tamponneuses sans ceintures de sécurité, on roule à 20km heure alors forcément on met un peu de temps. Ce trajet achève de nous réveiller !

A Guiné, c’est l’heure du petit-déjeuner. Enfin il n’y a qu’un seul restaurant ouvert à cette heure donc c’est plutôt l’heure du hamburger : du pain et du fromage (c’est pas Big Fernand non plus, hein les parisiens). Notre guide en profite également pour faire des courses pour les prochains jours.
Le nom du village est en lien avec l’Afrique, il a été fondé – comme de nombreux autres dans cette zone – par des esclaves s’étant enfuis des plantations. Il est d’ailleurs toujours habité par une communauté africaine à plus de 80%.

Village de Guiné

Nous arrivons à l’entrée du chemin de randonnée vers 9h. Une pancarte indique les règles à respecter à l’intérieur de la réserve et met en avant le projet Gaia, qui vise à préserver les arbres de la région. Nous avons vu de nombreux projets de ce genre depuis notre arrivée au Brésil, c’est plutôt positif.

Projeto Gaya

On commence par quelques minutes à plat mais une petite montagne s’érige devant nous, ce n’est jamais bon signe…

On devine rapidement ce qui nous attend…

L’ascension nous prend 30 minutes, le long du chemin on croise de nombreuses fleurs ainsi que des oiseaux. On commence déjà à aimer cet endroit.

On se demande par quel chemin on va arriver là-haut
Fleurs sur le chemin #1
Fleurs sur le chemin #2
Vue de l’autre côté de la Vale do Pati (en direction de Guiné)
Apprendre à dompter son vertige

Là-haut, on découvre la Vale Do Pati, une zone verte à perte de vue, avec des montagnes qui se dressent au loin. Ce sont de petites montagnes carrées, très différentes de celles que nous avons l’habitude de voir en France ou encore de celles du Pérou.

Vue sur la Vale do Pati

Nous croisons un vendeur ambulant de soda, complètement improbable à cet endroit alors qu’il n’y a personne. Nous sommes rejoints un peu plus tard par un groupe de 3 français, cela doit être un bon endroit pour faire une pause. Ils sont professeurs d’EPS et ont l’air de vouloir dépasser leurs limites. Finalement ce n’est peut être pas si mal de n’être que 3, on peut aller à notre rythme. Un gecko nous rend aussi une visite, nous l’observons (enfin surtout Fabien) pendant de longues minutes.Nous descendons la montagne et pénétrons dans la Vale do Pati. Au départ nous marchons au milieu d’une plaine assez aride, recouverte de petits bosquets et d’arbustes en fleurs. Nous croisons aussi de nombreux cours d’eau de couleur orange, Araceli nous explique que cela est lié aux roches et aux algues présentes dans cette région.

Les pieds de Fabien apprécient

Nous sommes partis sous les nuages mais le ciel commence à se dégager et la chaleur à se faire sentir.

Nous entrons ensuite dans la forêt et découvrons une végétation beaucoup plus luxuriante. Le chemin devient de plus en plus escarpé et en pente, on doit s’aider des branches des arbres pour avancer, on se prend un peu pour Moogli !

Les sentiers sont au milieu de la forêt et longent les cascades

Au bout d’une heure, nous arrivons au pied d’une superbe cascade. Un groupe de jeunes hippies nudistes est déjà sur place, notre guide nous raconte que de nombreux hippies sont présents ici depuis quelques années. Cela n’a pas l’air de lui plaire beaucoup… Nous nous baignons nus afin de nous rafraîchir et faisons une pause sandwich, il est 14h et nous marchons depuis 9h du matin (minute, vous avez vraiment cru qu’on s’était baigné nus ?).

Première baignade à Chapada

Nous longeons ensuite les parois rocheuses du bord de la rivière, nous sommes à 2 m du sol et soudain je perds l’équilibre avec le poids de mon sac. Cela cause une sacrée peur à Fabien qui lance un cri, mais je me rattrape de justesse. L’équilibre ce n’est décidément pas mon truc…

Nous arrivons à notre pousada vers 16h15. Il fait encore bon, on profite du jardin et on joue aux cartes avant le dîner. Fabien a emporté « Catane » et me propose tous les jours de jouer depuis que nous sommes partis, c’est un peu devenu un running gag. Mais bon cette fois on a du temps (et surtout que ça à faire). Les hippies nudistes ont l’air intriguées par notre jeu et nous demandent de jouer. Dommage, on ne connaît pas encore les règles donc ce sera pour une prochaine fois.

Décryptage des règles de Catane (…)

Nous rencontrons aussi 2 familles de français qui vivent en Guyane et sont venus passer leurs vacances ici. Ils connaissent bien le Brésil et nous donnent des conseils pour la suite de notre voyage. Le propriétaire de la pousada a allumé un grand feu de bois dans le jardin, on se place autour et on se raconte les paysages découverts dans la journée ainsi que le programme prévu pour le lendemain. Eux sont avec un petit garçon de 10 ans donc ils vont un peu plus lentement que nous.

Le jardin de la pousada

Le dîner est servi vers 19h30, au menu : carottes râpées, riz, haricots blancs, omelette au fromage pour moi et carne del sol pour Fabien et Sally (c’est la viande typique de la région, il s’agit de viande de boeuf). En dessert, nous goûtons à une spécialité locale qu’on appelle « Roméo et Juliette », il s’agit d’un mix entre des morceaux de fromage et des morceaux de banane confite. Apparemment on mange toujours les 2 ensemble !

Avant d’aller dormir, nous admirons les lucioles qui volent tout autour de notre auberge. C’est un spectacle féerique.

2ème jour : ascension du Morro do Castelo et baignade dans une piscine naturelle
Lever à 6h, rien de tel qu’une douche froide pour se réveiller ! En fait c’est quand même moins terrible qu’au Pérou car il fait nettement plus chaud dehors.
Pour le petit-déjeuner, Sally nous a préparé des spécialités de la région de Bahia : crêpes de tapioca fourrées au fromage, cuscus de maïs sucré, bananes flambées et gâteau à la coco. Un régal ! Sally à tout préparé elle même avant que l’on se lève, nous découvrons que c’est une cuisinière hors pair. C’est tellement bon qu’on mange un peu trop… mais pour notre défense une longue matinée de marche nous attend.
Aujourd’hui nous montons en haut du Morro do Castelo, la plus haute montagne de Chapada Diamantina. Nous partons confiants mais sommes loins d’imaginer que le chemin va être aussi difficile. Au bout de 10 minutes à peine, la pente commence à être très raide. On escalade les rochers et on s’aide des racines et des troncs des arbres pour ne pas tomber.

Séance d’escalade improvisée

Au bout de 1h30, nous sommes épuisés. Il n’y a pas de problème d’altitude ici mais la chaleur et l’humidité sont aussi des conditions qui fatiguent beaucoup le corps.

Nous faisons une pause à l’entrée d’une grotte afin d’admirer la vue.

Notre trio de choc
Devant l’entrée de la grotte
Sally et sa bonne humeur communicative

C’est déjà magnifique à ce stade. Le ciel est assez couvert (comme toujours le matin), mais comme pour le Machu Picchu cela donne un côté mystique au paysage. Nous rentrons dans la grotte afin de passer de l’autre côté de la montagne. Heureusement, nous avons pensé à prendre une lampe frontale car c’est l’obscurité totale à l’intérieur. Nous passons par dessus des centaines de pierres, on dirait qu’un tremblement de terre a eu lieu là-dessous. Au bout de 10 minutes on trouve la sortie, il faut se hisser à l’extérieur en escaladant la roche.
L’escalade n’est pas finie, on continue à l’extérieur de la grotte afin d’arriver au sommet de la montagne. C’est assez dangereux, les parois sont très abruptes et nous n’avons aucune sécurité. Heureusement ma petite chute de la veille nous a servi de leçon et nous faisons très attention. On sécurise chacune de nos prises avant d’avancer.
Le résultat de tous ces efforts est une vue éblouissante sur l’ensemble de la Vale do Pati. On aperçoit le sommet du Morro do Castelo sur notre droite (les derniers 20 mètres ne peuvent pas être escaladés sans matériel professionnel) la vallée devant nous, des cascades et d’autres montagnes sur la gauche… Quelle récompense !

On immortalise le moment de l’arrivée
Fabien rejoue Le Roi Lion

Nous repassons dans la grotte avant de prendre le chemin de la descente. Sally en profite pour remplir un sac de terre, elle nous dit que les déjections de chauve souris présentes à l’intérieur en font un excellent terreau pour les plantes. Nous passons par un autre chemin pour sortir, c’est beaucoup plus long et on doit se mettre à plat ventre à certains endroits pour passer entre les parois. Le sac à dos frotte le haut de la paroi, on rampe dans 20 cm de poussière/crottes de chauve-souris. Fabien ne voit pas grand chose car il n’a pas sa lampe frontale. Lui qui a une petite tendance à la claustrophobie en a encore des sueurs froides.

Il faut s’accrocher aux parois pour ne pas glisser
Le soulagement lorsque l’on aperçoit enfin la sortie !

La descente est fatigante car il faut rester très concentré. À chaque pas, il y a un obstacle (une racine d’arbre ou un rocher) qui risque de nous faire chuter. On croise aussi des oiseaux et de petits animaux, notamment des colibris prénommés « kiss flowers » (tous les noms sont poétiques ici) ainsi qu’une sorte de petit lapin.

Nous rentrons à la pousada vers 13h, après 4h passées au Castelo.
Après un rapide déjeuner nous reprenons le chemin, Sally nous a promis une baignade dans une piscine naturelle. Ce n’est pas très loin et nous arrivons là-bas au bout d’1h30. Cela fait un bien fou après la marche du matin ! On se détend et on observe les insectes. Il y a plein de petites libellules bleues.

Une piscine juste pour nous
Libellules bleues

On parle aussi un peu de politique avec Sally, on en profite pour lui demander ce qu’elle pense de la situation actuelle. Elle nous raconte que le chômage a beaucoup augmenté ces dernières années, que le gouvernement aide uniquement les régions déjà riches (Sao Paulo et Rio), que les JO c’était surtout pour les riches, que la police est corrompue et arrête seulement les personnes de couleur noire. On dirait que c’est partout comme ça… Sally à néanmoins de l’espoir pour son avenir, elle commence une formation en novembre prochain dans une ferme de plantes médicinales. Elle espère ouvrir une coopérative plus tard.

Ce soir nous dormons dans une nouvelle pousada, beaucoup plus petite mais plus confortable (comprendre « un peu moins rustique »), du nom de Prefectura. Sally nous explique qu’il s’agit de la préfecture de la réserve et que c’est là que les quelques familles qui habitent sur place viennent voter. C’est surprenant !

Pousada du 2ème soir
Notre chambre

Au départ nous ne sommes que 3 visiteurs, mais dans la soirée nous sommes rejoints par un jeune couple de français et leur guide. La jeune fille fait des études à Sao Paulo pendant 1 an et son copain est venu la rejoindre en vacances. Il y a beaucoup de français à Chapada, Sally nous a raconté que les Brésiliens n’étaient pas de gros marcheurs et que la plupart du temps ils ne passaient qu’une seule journée ici. Nous sommes également en période creuse et la réserve compte peu de visiteurs à cette période de l’année. En dehors des points d’eau et des pousadas le soir, nous ne croisons personne sur les chemins la journée. C’est un luxe.

C’est Sally qui s’occupe de notre dîner, une chance pour nous. Les pousadas sont équipées de gros poêles à bois et une délicieuse odeur de feu de bois s’en dégage lorsque l’on cuisine. Nous mangeons des pâtes accompagnées de morceaux de potirons du jardin, avec des légumes à la crème et au basilic pour moi et une sauce thon/tomates pour Fabien. Encore un régal.

Four à bois traditionnel

Nous admirons la vue avant de nous coucher, nous sommes au pied du Castelo et de ce côté on comprend tout de suite d’où vient le nom de cette montagne.

Vue de jour du Castelo en arrivant à notre pousada

3ème jour : traversée de la Vale do Capão
Dernier jour de notre trek, nous sommes à la fois tristes de quitter cet endroit merveilleux et contents car nos muscles commencent à être fatigués. Une grosse journée nous attend, nous devons rejoindre le village de Capão qui se trouve à 22km.
Sally nous prépare à nouveau un super petit déjeuner pour prendre des forces. Le menu est le même que la veille, mais en plus nous avons droit à une infusion de plantes du jardin et à de petits pancakes délicieux. On appelle ça des bolinhos de chuva – gâteaux de pluie – le nom vient du bruit que fait l’huile qui frit lorsqu’on les plonge dedans (oui on ne va pas se mentir, c’est un peu gras).

Un petit déjeuner de rois
Bolinhos de chuva, bananes braisées, galettes de tapioca et cuscus sucré

C’est parti pour 2h dans la forêt, on monte, on descend, on remonte, on redescend. C’est assez épuisant. Mais le paysage est différent de la veille, on est au milieu d’un petit bout de jungle. On voit des lianes dans les arbres, on entend les chants d’oiseaux exotiques (certains font le bruit d’une alarme de réveil ou d’une tondeuse)… Le chemin est entravé par de nombreux troncs d’arbres donc il faut être souple pour passer à travers.

Nuances de vert au milieu de la forêt
Pas facile de passer

Vers 11h nous arrivons au pied d’une nouvelle cascade. Il fait déjà très chaud, on en profite donc pour se baigner et décontracter un peu nos muscles. C’est tellement beau qu’on croirait que c’est une fausse cascade, qui aurait recréée dans un parc ou dans une ville.

Au pied de la cascade

Nous repartons pour 1h30 de montée, toujours à travers la jungle. Au détour d’un virage, le paysage change et on se retrouve au milieu d’une forêt plus classique. On regagne alors une autre cascade, plus petite cette fois-ci et on prend le temps de manger un sandwich. Le bruit de l’eau qui se déverse sur les rochers accompagne notre pause déjeuner.

Pique-nique bucolique

On remonte et on change de décors à nouveau. Nous disons au revoir à la Vale do Pâti et bonjour à la Vale do Capão. C’est un peu comme si on avait passé une porte magique permettant d’aller d’un monde à un autre, ici tout est plus aride. On se croirait au milieu de dunes de sables. Le sol redevient très rocailleux, on traverse des plaines recouvertes de bruyère en fleurs et de chardons.

Le sol est coloré et plein de reliefs

Cette dernière partie sera très longue, le soleil est brûlant et nous marchons pendant plus de 4 heures sans aucune pause. Nous distinguons enfin le village de Capão vers 16h et arriverons là-bas à 17h.

Le village de Capão au loin (trop loin)

2h de voiture nous attendent avant de rejoindre Lençois. Forcément quand on roule à 20km/h… Nous changeons de voiture pour la 2ème moitié du trajet car une partie se passe sur l’autoroute et allons avoir très peur. Il fait nuit, la route est à double sens et soudain un camion arrive en face à toute vitesse sur notre voie. Notre chauffeur aura le réflexe de se déporter à temps sur la voix d’urgence afin de l’éviter mais nous aurons tous une grosse frayeur. Nous avons vu de nombreux camions renversés sur les routes depuis notre arrivée, ce n’est pas forcément rassurant.

Van 5 étoiles (Carglass ne doit pas exister ici)

Nous faisons nos adieux à Sally, avec qui nous avons formé un trio pendant 3 jours et allons dîner dans le centre de Lençois pour cette dernière soirée dans la région de Chapada. Nous n’avons profité du village que la nuit, mais avons trouvé cet endroit très agréable. Les bars et restaurants sortent leurs tables dans les petites rues piétonnes, on entend des rires et de la musique, on boit des caipirinhas (ou pas)…

Les rues animées de Lençois

Même si ce trek nous a coûté plus cher que prévu, nous ne regrettons pas une seconde notre choix. Nous avons passé 3 jours au milieu d’une nature extraordinaire avec une guide exceptionnelle. Sally est vraiment une jeune femme impressionnante, tout le temps souriante, hyper débrouillarde et excellente cuisinière. Tout ça à seulement 23 ans. Elle connaît tout de la nature et nous a donné un tas d’informations sur les plantes et les animaux de la région ainsi que sur la culture de sa région du Nordeste. La barrière de la langue n’a finalement pas été si handicapante. Nous avons mélangé l’anglais, l’espagnol, les mimes et le dessin pour nous comprendre. C’est une expérience que nous ne sommes pas prêts d’oublier.

Si l’expérience vous tente, nous vous conseillons vivement de prendre un guide et de ne pas vous lancer tout seul. Les chemins sont très peu, voire pas du tout, balisés et cette année un espagnol a disparu dans la réserve. Son squelette a été retrouvé il y a quelques semaines… Bref, il ne faut pas prendre de risques inutiles. Et puis être accompagné d’un guide est la meilleure façon de ne pas passer à côté des trésors que la réserve a à offrir.

Ce qui nous a marqué à Chapada Diamantina :
La variété et la beauté des paysages de la région.
La nature qui est préservée, nous n’avons vu aucun papier ou bouteille en plastique sur les chemins, ça change du Pérou.
La cuisine de Bahia, un vrai délice !
Notre rencontre avec Araceli (Sally), c’est une personne qui nous a beaucoup touchée et avec qui nous avons partagé des moments inoubliables.
Les lucioles dans le ciel à la tombée de la nuit.

 

 

1 Comment

  1. J’aimerais trop faire tous ces trecks avec vous! Dans la grotte j’aurais eu quelques frayeurs car où il y a des chauves-souris, il y a des serpents! Enfin, une petite morsure de temps en temps, ce n’est pas non plus la cata!!!
    La photo « Le sol est coloré et plein de reliefs » ressemble à une rue de Paris en 1968 « Sous les pavés, la plage ». C’est vraiment bizarre, on a vraiment l’impression avec cette régularité que le chemin a été construit par l’homme.
    Encore bravo pour ce super témoignage.
    Tony

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